Michael Jackson, la Maison Blanche et la laque pour les cheveux
Par Philip Potempa (avril 2005)
Charlie Blum, le président du Star Plaza, à Merrillville (Indiana), se souvient de certains moments avec Michael Jackson en 1975.
Ca ressemble à un sujet de monologue de comédie dans des talk-shows de fin de nuit. Mais en réalité, c’est à cela qu’a dû faire face Charlie Blum du Star Plaza Theatre durant une semaine, il y a exactement 30 ans. (nb : l’article date de 2005).
Blum, président et acheteur d’artistes du Star Plaza Theatre, dans le nord-ouest de l’Indiana, a commencé sa carrière de promoteur de concerts et de manager de stars au milieu des années 70, alors qu’il venait d’obtenir les Jackson Five comme vedettes pour un concert, au Shady Grove Music Theatre, dans la banlieue de Washington. Dans ses archives, Blum est retombé par hasard sur un communiqué de presse qu’il avait écrit à cette époque, annonçant les réservations pour les neuf shows des Jackson Five durant la semaine du 5 au 11 mai 1975. Les prix des billets variaient de 6,75 à 8,75 $. Oui, ces prix sont exacts. La musique rock était autrefois abordable, même avec des grands noms !
« Parlons de souvenirs et de grands noms », dit Blum, « Michael Jackson était déjà une star médiatique, quand je travaillais avec lui pour cette série de concerts familiaux. »
Dans son communiqué de presse pour promouvoir le show, Blum écrivait: « Les cinq frères polyvalents Jackie, Tito, Marion, Jermaine et le chanteur de 16 ans, Michael, ont adjoint leur frère cadet Randy au groupe, ainsi que leurs sœurs, La Toya et Janet. »
Blum travaillait en étroite collaboration avec Joe Jackson pour tous les arrangements, y compris la commercialisation massive des souvenirs vendus pour le show, qui comprenait aussi bien de la laque Jackson Five pour les cheveux et des montres bracelets que des programmes en papier glacé pour la promotion de la série animé « Jackson Five », diffusée alors le samedi matin sur ABC.
Blum confie que son plus grand défi avait été de satisfaire la demande, faite par Michael Jackson, de visiter la Maison Blanche et de rencontre le président Gerald Ford et son épouse Betty durant la semaine qu’ils passeraient à Washington D.C..
« Par téléphone, j’ai pris toutes les dispositions pour avoir l’autorisation de la sécurité afin que Michael et ses quatre frères puissent entrer à la Maison Blanche », se rappelle Blum. « Ainsi, je me suis rendu à 8h, à leur l’hôtel, avec la limousine, le jour prévu pour la visite de la Maison Blanche et j’ai retrouvé toute la famille qui m’attendait à l’extérieur pour aller voir le président. J’ai essayé de dire à Michael que nous ne pouvions simplement pas prendre tout le monde sans avoir reçu un accord préalable, mais il a insisté pour que tous puissent y aller, y compris leur préceptrice (à l’époque Rose Fine) qui voyageait avec eux. Blum explique avoir dû passer rapidement des coups de téléphone pour commander davantage de limousines et avoir dû utiliser le téléphone de la limousine pour obtenir l’autorisation de la sécurité pour le reste du groupe. « Souvenez-vous qu’à l’époque il n’y avait pas de téléphones cellulaires. Essayer d’utiliser un téléphone de voiture dans une limousine, c’était juste un défi, parce qu’il fallait passer par un opérateur pour les appels sortants. » raconte Blum. Durant le trajet vers la Maison Blanche, Blum a réussi à obtenir à la dernière minute l’autorisation de visite pour tout le monde, et il possède même une photo de groupe avec lui et le clan Jackson en entier, sous le treillis, dans le Jardin des roses de la Maison Blanche. « Je chéris cette photographie, malgré ma vilaine moustache et ma tenue de l’époque, car elle est très rare. », confie Blum, « La seule fois où elle a été vu dans les médias, c’est quand A&E (nb : A&E Television Networks) a demandé de l’utiliser il y a des années pour la biographie de Michael Jackson. C’est sans équivoque une photo souvenir.
Traduction : Carine et Barbara / pour le MJB.
Avertissement : Toute ressemblance avec une autre traduction de cet article ne pourrait être que fortuite.