Prince Jackson sur les pas de son père

 

Prince Michael Jackson ne peut pas chanter ou danser.

Voici comment il suit les traces de son père.

Par Gerrick D. Kennedy (Los Angeles Times,  3 novembre 2016)

 

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Quand votre père s’appelle Michael Jackson, les gens ont des attentes.

Les enfants de célébrités provoquent inévitablement la curiosité, mais les enfants de Jackson ont été l’objet d’un examen publique sans précédent même avant leur naissance. On a spéculé sur la façon dont ils avaient été conçus. Il y a eu la polémique d’un Michael, trop excité, exhibant son plus jeune enfant aux fans qui l’adoraient, en le balançant au-dessus d’un balcon. Puis, la fascination exercée par les masques flamboyants que leur père avait l’habitude d’utiliser afin de conserver leur anonymat, et la frénésie médiatique qui se produisait à chaque fois qu’ils montraient leur visage.

Il y a eu l’inquiétude, ressentie par beaucoup, à propos de leur devenir quand leur père est mort en 2009 et l’étreinte de Prince Michael, âgé de 12 ans, et de sa sœur Paris, qui en avait alors 11, en deuil, lors des funérailles diffusées devant 31,1 millions de personnes aux États-Unis.

Même maintenant, beaucoup de gens ont certaines attentes quant aux les Jacksons et à leur avenir.

Et Prince Michael Jackson ne semble pas du tout préoccupé par cela.

Nous proposant une visite exceptionnelle du domaine d’Hayvenhurst de son père, à Encino, il est, à 19 ans, un jeune homme prêt à suivre son propre chemin, celui qui honore son père mais qui ne l’imite pas.

«Tout le monde pense que je vais faire de la musique et danser», dit-il en riant avec ironie parce que, comme il est le premier à l’admettre, il ne peut pas faire aucune des deux choses.

Jackson est intéressé par la production dans le divertissement, mais derrière la scène. Plus tôt, cette année, il a produit son premier clip vidéo, pour «Automatic» de Omer “O-Bee” Bhatti et l’a utilisé pour lancer «King’s Son Productions», un nom en clin d’œil à son père couronné dans les années 1980 comme le Roi de la Pop. Une autre vidéo, pour les Sco Triplets a rapidement suivi.

«La musique est une grande partie de ma vie», dit Jackson. «Elle m’a façonné grâce à ma famille, mais j’ai toujours voulu faire de la production. Mon père me demandait ce que je voulais faire et ma réponse a toujours été être producteur et réalisateur.»

Il parle de son père facilement avec tendresse comme de nombreux fils, tout en se déplaçant devant les images cultes et les photos de célébrités qui ornent les murs de Hayvenhurst comme si c’étaient simplement des photos de famille.

Elles le sont évidemment, et c’est un autre signe de la vie extraordinaire qui était la norme de Jackson pendant tant d’années, une contradiction qu’il s’empresse de reconnaître.

«Pour moi, ce sont des photos de famille. «Oh, c’est une photo de mon père et de ma marraine», dit Jackson, en montrant une photo de son père avec Elizabeth Taylor.

Et ce qui est la plus grande des attentes d’entre toutes. La chose la plus frappante en passant du temps avec Prince Michael Jackson, c’est de voir combien il semble être un jeune homme typique de 19 ans.

Charismatique et drôle, avec un beau visage rond et des yeux sombres, il s’enflamme en discutant de ses études universitaires ou des plans du week-end avec son petit frère et leurs cousins (films et jeux vidéo sont au programme).

Même s’il poursuit une carrière dans le divertissement, il préfère rester discret. Il reste loin des sites de potins et garde les médias sociaux à bout de bras, bien qu’il doive y «être plus présent avec sa compagnie de production».

Le seul rappel extérieur que sa vie n’est pas normale est arrivé un peu plus tôt, lors d’une réunion, quand il a refusé de s’asseoir dans le patio de son restaurant de sushi préféré afin d’échapper à la traque d’un paparazzi sur la Sunset Strip.

Parfois il est difficile de réconcilier ce jeune homme décontracté avec les excentricités qui ont défini sa famille pendant de nombreuses années.

Pourtant, en cet après-midi d’été étouffant dans la vallée, Jackson est, à bien des égards, juste un jeune homme qui lance une compagnie et suit le chemin de son père.

Il se tient dans l’enceinte d’Encino qui appartient à la famille depuis presque un quart de siècle. La propriété de deux acres, baptisée du nom de la rue où elle est située, a servi d’inspiration pour les Jackson. Bien que la maison principale soit en cours de rénovation, sa jeune sœur Paris, qui a maintenant 18 ans, vit dans la maison d’hôtes et les Jackson y viennent souvent.

L’empreinte de son défunt père y est partout.

Michael y a vécu au milieu des années 80 jusqu’à son installation à l’ouest du comté de Santa Barbara, dans son ranch de Neverland, en 1988.

Hayvenhurst était un sanctuaire, loin de la gloire qui entourait sa vie, dont l’immensité devient évidente dès que Jackson marche dans la pièce, pareille à un musée, que Michael avait installée au premier étage d’une aile qu’il avait fait ajouter.

Ce sanctuaire dédié à tous les Jackson et réalisé au début des années 80, est tapissé de célébrités, des centaines de portraits sont soigneusement collés sur les murs et au plafond.

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On retrouve Michael, posant avec «E.T, l’Extra-Terrestre», des clichés du tournage de «Captain EO», des photos avec Brooke Shields, d’autres où il embrasse Diana Ross, où il reçoit une médaille de Jane Fonda, puis la première couverture de Rolling Stone quand il avait 11 ans (en réalité, il en avait 13), et les innombrables photos de ses représentations. Sur chaque cliché, un sourire éblouissant éclaire son visage.

C’est un affichage intense de super célébrités, pourtant le jeune Jackson n’en est pas affecté.

«Je pense que les gens les apprécient beaucoup plus que moi. Pour moi, ce sont des photos de famille.»

Le passé est omniprésent dans la vie de Jackson. Son père l’a voulu ainsi. A l’entrée de la salle de photos de Hayvenhurst, une plaque de marbre indique qu’il s’agit d’un endroit comme une ode au passé.

«En espérant que ce voyage dans le passé sous forme picturale sera un stimulant pour créer un avenir meilleur et plein de succès», peut-on y lire.

Le passé peut être un endroit compliqué, surtout pour les enfants Jackson et encore plus particulièrement pour l’aîné.

Jackson n’agit pas avec la bravade que vous rencontrez souvent chez les enfants de célébrité, élevés dans un milieu privilégié, de gloire et de richesse, il ne semble pas non plus naïf, en particulier dans sa façon d’envisager ses projets pour naviguer dans une industrie contre laquelle son père l’a mis en garde pendant des années.

« Ne fais confiance à personne », a averti Michael.

«Cela semble terrible, mais … beaucoup de gens ne sont motivés que par eux-mêmes», dit Jackson.

«Il me disait de ne pas faire confiance à quelqu’un juste parce que cela semble être une bonne idée – mais de faire mes propre recherches. Il y a beaucoup de gens qui veulent interagir avec moi, mon frères et ma sœur uniquement à cause de qui nous sommes.»

Hayvenhurst est un «lieu sacré» pour Jackson, dit-il et pas seulement en raison de la riche histoire de la famille. C’est là que lui, son frère et sa sœur sont venus vivre pour y être élevés par leur grand-mère, après la mort de leur père.

« C’était bénéfique. Il y avait 16 personnes ici », a déclaré Jackson, énumérant rapidement les cousins et les parents qui occupaient le domaine après la mort de Michael. «Cela aide à faire son deuil. On se réveillait au milieu de la nuit et on mangeait des quesadillas en discutant. »

Initialement acheté par le patriarche Joe, en 1971, au sommet de la célébrité des Jackson 5, Hayvenhurst a été la première tentative de Michael de créer son propre Neverland. Au début des années 80, avant que sa carrière solo n’atteigne des sommets stratosphériques, il l’a racheté à son père et a passé deux ans à le rénover. A la fin de la longue allée, un panneau en bois salue les visiteurs. On peut y lire : «Ceux qui réussissent touchent les étoiles».

Un cinéma de 32 places et un étang japonais de koi ont été ajoutés, avec une aile de deux étages, séparée du manoir Tudor principal de 10 476 pieds carré (973 mètres carré) qui ressemble à un petit château de Disney avec ses tourelles de conte de fées et sa tour d’horloge.

Bubbles le chimpanzé et d’autres animaux exotiques y ont habité, et des chansons pour les albums révolutionnaires de Michael – «Off the Wall» et «Thriller» ont été enregistrées ici dans un studio secret de la propriété.

Alors que Jackson marche sur le terrain, il indique les endroits où lui et ses cousins ont tourné leurs propres films d’action, pour le plaisir. Dans la maison, il montre également la grande bibliothèque, aux murs revêtus de lambris, qui a servi de lieu de tournage. «Cette pièce signifiait habituellement que vous aviez des ennuis» dit-il, racontant les sévères leçons qu’il recevait de sa grand-mère, Katherine.

Michael a légué son héritage, qui aurait rapporté près de deux milliards de dollars depuis sa mort, à sa mère et à ses enfants, et 20% ont été réservés à des fins caritatives.

Et c’est ici, alors que le monde pleurait la plus grande star de la pop, que Jackson, âgé de 12 ans, a dû gérer la perte de son père et s’attaquer aux imperfections de sa gloire.

«Après sa mort, nous avons été bombardés par tout», dit-il brutalement, «Tout» comprenait les scandales auxquels son père avaient été confrontés, y compris de nombreuses accusations de pédophilie, un acquittement pour sévices sexuels sur des enfants et les montagnes d’histoires sensationnelles sur la modification de son apparence et son comportement excentrique des années 80.

Après avoir été obsessionnellement protégés du cirque médiatique qui enveloppait la vie de Michael, ses enfants ont dû alors faire face à toutes les allégations et ont été la cible des tabloïds qui ont souvent éclipsé la célébrité de leur père.

Son cousin Taj Jackson (le frère de Taj, TJ, a été nommé co-tuteur de Jackson, de son frère et de sa sœur en 2012) a déclaré : «Je leur ai dit : «Je sais que vous allez entendre certaines choses, mais vous devez réaliser que ce sont des gens qui essaient de détruire l’héritage de votre père.»

La façon dont Prince, Paris ou le plus jeune Prince Michael II seraient affectés par ce qu’ils liraient ou entendraient au sujet de leur père était la préoccupation principale de famille.

«Je savais, parce que [Prince] avait passé du temps avec son père et était proche de lui, qu’au fond de lui, il connaissait la vérité et il ne le croirait pas», a dit Taj au sujet des nombreuses accusations.

Quand on lui demande comment lui, son frère et sa sœur ont géré les accusations et les histoires sensationnelles, Jackson est franc: «Cela a été un choc» dit-il. «Tout est arrivé en une fois. Nous avons appris à gérer ça en l’ignorant».

Jackson écarte bon nombre des allégations comme étant des tentatives d’extorsion.

Il sait que sa vie a été, selon ses mots, «non conventionnelle», mais il semble en paix, en grande partie, avec cela, y compris avec le fait que sa mère biologique, Debbie Rowe, a mis fin à ses droits parentaux en 2001. Les deux n’entretiennent aucune relation.

«J’ai beaucoup de chance d’avoir deux figures maternelles dans ma vie, ma grand-mère et ma cousine Frances. En ce qui concerne ma mère biologique, elle a toujours été une amie et ça fonctionne bien ainsi pour nous. Vous pouvez dire que toute ma vie a été non conventionnelle. J’aime beaucoup ça et c’est tout ce que j’ai toujours connu ».

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Il comprend les choix que son père a faits en tant que parent. «Mon père me parlait comme à un adulte. Il nous a expliqué la raison des masques, il voulait que nous ayons notre propre vie, sans lui», a déclaré Jackson, notant que lui, son frère et sa sœur pouvaient souvent sortir sans leur père parce qu’ils n’étaient pas reconnaissables.

«Quand j’étais plus jeune, je n’imaginais pas la façon dont les autres enfants vivaient, mais une fois que j’ai compris qui j’étais, j’ai su que la mienne n’était pas normale.»

« Je me souviens qu’une fois à Disneyland, je suis allé à la fenêtre où il y avait tous ces fans qui nous saluaient et prenaient des photos. Je pensais que c’était normal, donc je saluais en retour. C’est seulement quand j’ai vu une vidéo de lui sur scène et des fans qui tombaient dans les pommes, que j’ai réalisé à quel point son travail était important pour les gens.»

Aujourd’hui, la pratique du ju-jitsu est la méthode préférée de Jackson pour faire face à la perte de son père, (il a même tatoué le logo de l’académie de jiu-jitsu sur l’arrière de sa jambe). Une classe de deuil qu’il a suivie durant son premier semestre au collège l’a aidé. « Je ne pense pas que c’est quelque chose que vous surmontez vraiment. Ce sera toujours une partie de votre vie qui vous manquera», dit Jackson.

« Ma façon de gérer tout ça, c’est de l’impliquer le plus possible dans mon quotidien, depuis le logo de ma compagnie, en reprenant certaines de ses expressions ou en essayant de suivre tout ce qu’il nous a enseigné. Avec mon frère et ma sœur, on a tous essayé d’y faire face différemment. J’y arrive de mieux en mieux en vieillissant.»

Avec le temps, il se souvient que son père lui montrait fièrement «Thriller» et «Moonwalker» deux des approches les plus visionnaires de Michael pour les longs clips musicaux – et tous les deux passaient des après-midi à regarder des films et à les disséquer. La série «James Bond» et des films l’horreur étaient parmi les partages favoris, et ils regardaient des épopées comme «King Kong» et la trilogie «Le Seigneur des Anneaux», en coupant le son, et Michael mettait en évidence les différents plans.

Regarder son père en action, filmé en vidéo pour «This is it», le concert que Michael devait donner à Londres (la superstar répétait pour ces spectacles quand il est mort à 50 ans) a renforcé Jackson dans son but.

«C’est alors que j’ai su que c’était ce que je voulais faire», se souvient-il, lors d’une visite à son appartement de Marina del Rey. «J’adorais le frisson. J’ai pu parler à tant de gens sur le plateau, ceux qui font l’éclairage ou les cameramen assistants. J’ai tellement appris.»

Pendant ses études secondaires à l’école privée Buckley à Sherman Oaks, il a fait du théâtre, en prenant des cours d’acteur, en apprenant la conception sonore, en travaillant sur le montage et en travaillant comme machiniste et quand il s’est inscrit à l’université de Loyola Marymount, cela a été un choix évident pour lui.

Il a décidé de se spécialiser dans le business.

Il a fait un bref passage devant la caméra. En 2013, Jackson a travaillé comme correspondant pour une émission people de la chaîne Entertainment Tonight et a fait ses débuts d’acteur dans la série pour adolescents 90210, Beverly Hills (nouvelle génération).

«Il ne voulait pas vraiment être acteur», a déclaré Duane Ervin, un des amis les plus proches de Jackson et son ancien camarade de classe, «Il a toujours voulu être dans les coulisses».

Au cours de son premier semestre à Loyola Marymount à la fin de l’année dernière, un ami de longue date de la famille Omer «OBee» Bhatti a fait écouter à Jackson son nouveau disque, intitulé « Automatic ».

Jackson y a vu une occasion de lancer sa compagnie qui, à ce moment-là, n’était encore rien d’autre qu’un nom qu’il avait en tête.

Bhatti, un rappeur / chanteur norvégien, était devenu le protégé de Michael quand il l’avait découvert au milieu des années 90. Michael l’avait traité comme un fils et avait installé ses parents à Neverland. En fait, Bhatti est la seule personne à qui Michael a effectivement enseigné le Moonwalk et qui a fait partie de la famille pendant toute la vie de Prince Jackson, au point qu’ils se considèrent comme des frères.

Le lancement de la société avec un projet de Bhatti a été essentiel pour Jackson.

Inspirés par les visuels cinématiques éblouissants qui ont solidifié Michael comme une force singulière au début des années 80, ils ont réfléchi comment pour faire un clip vidéo à l’indice d’octane élevé et Jackson a proposé de le produire. En février, Jackson a fait enregistrer la société en tant que société à responsabilité limitée et le tournage a commencé.

«J’étais là pour ses premiers pas, ses premiers mots. J’avais l’habitude de changer ses couches. Et maintenant, il est en train de produire ma vidéo!» a plaisanté Bhatti, âgé de 31 ans, devant un cocktail, en visite à L.A., « Il est comme mon frère, mais je n’aurais jamais pensé que nous allions collaborer professionnellement».

La production a été principalement tournée à Hayvenhurst, mais tel n’avait pas été le projet. Jackson a pris sa première leçon concernant les dangers de la production, après avoir réalisé que les emplacements prévus initialement (un aéroport et un centre commercial abandonné) feraient imploser le budget de la production.

Bien que son père ait pris soin de le protéger de la gloire, la famille Jackson est favorable à son incursion dans le milieu du divertissement.

«Prince est extrêmement intelligent. Il va être une cible parce que les gens ont la fausse l’impression que c’est un gamin privilégié et c’est la chose la plus éloignée de la vérité», a déclaré Taj Jackson, «Quand vous grandissez autour de la célébrité toute votre vie, il y a deux voies possibles pour les enfants, ils peuvent croire que tout est permis, ou avoir les pieds sur terre et réaliser qu’ils sont comme tout le monde. Tout est donc une question de caractère, pour Prince, c’est ça que son papa lui a inculqué».

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A Hayvenhurst, Jackson est assis sur le bord d’un piano dans la vieille chambre à coucher de son père alors que les stores en bois jettent une ombre sur lui. L’image de Jackson, partiellement cachée dans l’ombre, sert de parfaite métaphore.

La vision de King’s Son Productions est de s’attaquer au film, ce que son père avait prévu de poursuivre avec plus de ténacité après «This Is It». Il est en relation de travail avec l’Estate de son père et espère un jour collaborer à un projet posthume via son entreprise, bien qu’il n’y ait pas de projet actuellement.

Jackson a récemment produit son second clip vidéo, un visuel pour un groupe de sœurs brésilienne, les Sco Triplets (dont un des membres, Thayana, est mariée à Taj) et il travaille sur un projet concernant le nouvel hôpital Shriners pour les enfants qui s’ouvrira à Pasadena l’année prochaine.

Il a commencé sa deuxième année d’études, le jour qui aurait été celui du 58e anniversaire de Michael, (un autre signe que son père continue de le conseiller, a-t-il plaisanté).

Jackson envisage d’équilibrer les études et son entreprise naissante avec un travail sur une organisation de service, qu’il a mis en place sur le campus, avec un camarade de classe, et qui a été inspiré par le travail caritatif de son père, sa fondation «Heal the World»

«Honnêtement, je suis juste le courant. Je suis encore jeune, mes idées peuvent changer», a dit Jackson, «Je ne peux jamais être séparé de mon père – il m’a monté l’exemple, cela ne me pose aucun problème. Je suis fier de porter son nom et d’être son fils».

Jackson s’installe dans un coin du sanctuaire, où il est entouré d’une dizaine de portraits de ses tantes, de ses oncles et de son père. Il est certes nerveux d’avoir à faire une séance photo, ce n’est pas une chose avec laquelle il est à l’aise, confie-t-il. Paris passe sa tête dans la pièce pour contrôler son frère, se laisse tomber lourdement sur le canapé puis tous les deux commencent à plaisanter sur le trac devant la caméra. «Sois sexy» dit-elle. Jackson essaie, et ils commencent tous les deux à éclater de rire.

Source : Los Angeles Times, 3 novembre 2016

Traduction : Carine et Barbara/ MJBackstage

http://www.latimes.com/entertainment/la-ca-ms-prince-michael-20160803-snap-20161026-htmlstory.html

 

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