En préparant ce nouveau site Internet du MJBackstage, j’ai été amené à me replonger dans la déjà longue histoire de notre fan club… Pour retrouver l’ensemble des couvertures de nos magazines, depuis 1999, j’ai ressorti l’ensemble de mes archives… Non sans une certaine dose de nostalgie… mais aussi une pincée de fierté.
En effet, en presque 17 années d’existence, notre petite équipe en a vécu des moments forts. Que dire de toutes ces interviews récoltées pour livrer aux fans, à nos chers clecteurs, des contenus riches et variés. Des plus proches collaborateurs de Michael Jackson (Sam Emerson, Siedah Garrett, Tatiana Thumbtzen,…) en passant par les membres de la famille (Jackie Jackson, les Jacksons, Austin, les 3T, Dealz…) sans oublier des amis (Christine Decroix,…) nous n’avons rien laissé passer. Not so bad pour quelques fans qui ont commencé dans leur chambre d’étudiants en Belgique. Mais s’il y a une chose que j’ai pu apprendre: c’est bien la persévérence.
Prendre contact avec des collaborateurs de MJ ou des membres de sa célèbre famille n’a rien d’aisé. Enfin, prendre contact est devenu plus simple avec les réseaux sociaux. Mais concrétiser une interview, par contre, demande souvent de la patience. Ces gens-là, ont un agenda. Et un magazine sur Michael Jackson ne compte pas dans leurs priorités, ni la leur, ni celle de leur entourage. Je me souviens par exemple du premier contact pris ave cl’entourage de Jermaine. C’était au début des années 2000. A l’époque, il venait de sortir un CD single chez Full Space, un petit label français. Par téléphone, son équipe acceptait avec joie une interview de Jermaine… Ce devait être possible “sous peu de temps”. 15 ans plus tard, les rencontres et les interviews se sont déroulées…Mais j’attends toujours la réponse de l’équipe de ce label… 🙂
Certains se montrent plus prudents dans les contacts. Je me souviens, par exemple, des premiers contacts avec Christine Decroix, l’auteur des paroles françaises de “Je Ne Veux Pas la Fin De Nous”. Charmante, elle acceptait de dialoguer par les réseaux sociaux… Mais elle n’avait donné qu’une toute brève interview par le passé au sujet de sa collaboration avec Michael Jackson. Pour qu’elle nous accorde une interview, il a fallu lui montrer patte blanche. Christine ne souhaitait, visiblement, pas réserver son histoire incroyable à n’importe qui. Il aura fallu presque deux ans avant qu’un rendez-vous soit organisé, à Bruxelles, pour notre rencontre. A ce moment, nous avions pu lui prouver que le MJBackstage n’était pas une revue à but lucratif et encore moins un magazine à la recherche du sensationnel… Depuis, Christine ne cesse de nous témoigner de sa gentillesse en partageant, de temps à autre, des souvenirs ou des photos pour agrémenter notre magazine.
Et les exemples sont nombreux. Au niveau méfiance, une palme toute particulière reviendra à Joe. Lors d’un séjour à Las Vegas en 2007, j’ai eu l’occasion d’entrer en contact avec lui par téléphone, via l’un de ses amis et ancien partenaire en affaires. J’ai eu beau lui expliquer que je me trouvais quelques jours seulement dans la capitale du jeu (et de la débauche…hé hé), que notre magazine comptait plusieurs membres de la famille parmi ses “soutiens”… Il n’a toutefois ni accepté notre proposition d’interview, ni même une rencontre pour lui présenter le magazine, même sans interview. Peut-être n’était-ce pas le moment à l’époque.
Autre exemple? Il y a de cela près de 2 ans, j’ai réalisé par Skype une longue interview d’un collaborateur de choix de Michael Jackson. Une interview émouvante et passionnante qui s’est déroulée en 2 fois. Plusieurs heures de Skype. Mais la personne interrogée a finalement demandé que l’entretien exclusif ne soit pas encore publié dans le MJBackstage: elle est en contact avec l’Estate dans le cadre d’un projet (…) pour lequel elle attend une réponse. De notre côté, tout est prêt, le texte est dans nos cartons, en attente du “GO”. Depuis 2 ans ou presque. Mais, comme on dit… “tout vient à point à qui sait attendre”, non ?